Dermatologie

Respect du parcours de soins

Dans le cadre d’une consultation chez le dermatologue, il est important de respecter le parcours de soins pour être remboursé au maximum par la sécurité sociale. C’est-à-dire qu’il faut avoir déclaré un médecin traitant, qu’il vous ait reçu en consultation et orienté, avec une ordonnance, chez le dermatologue.

Dans le cadre du parcours de soins, la sécurité sociale prend en charge 70% de la base de remboursement. Hors parcours de soins, seuls 30% sont remboursés.

Avident vous reçoit même hors parcours de soins, mais, sauf cas d’une urgence dermatologique, pour que la prise en charge soit intégrale il est nécessaire de passer par son médecin traitant.

Nos médecins généralistes peuvent remplir pour vous une déclaration de médecin traitant afin de faciliter vos démarches et bénéficier de l’ensemble de nos spécialités médicales sur un seul et même site.

Les cancers de la peau

Entre 1980 et 2012, le nombre de cas de cancers de la peau en France a triplé. On dénombre chaque année plus de 80 000 nouveaux cas. Ceci est dû à l’augmentation de l’exposition au soleil, notamment sans protection solaire, ou aux rayons UV artificiels.

Il existe deux types de cancers de la peau :

  • les carcinomes : c’est la forme la plus rependue. Elle survient généralement après 50 ans, suite à une exposition excessive et prolongée sur de nombreuses années. Les peaux claires sont davantage concernées. Il touche les parties visibles du corps comme le visage, le cou, les bras, les jambes, etc. Il se présente sous la forme d’une petite croûte sur une peau durcie. Ils peuvent être en relief, en creux, brillants ou perlés.
    Dans la plupart des cas, une petite chirurgie sous anesthésie locale permet de le retirer. Pour les formes les plus superficielles, l’application de crème peut suffire. Pour les formes inopérables, il existe des thérapies ciblées en comprimés.
  • le mélanome : plus rare que les carcinomes, il représente la forme la plus grave de cancer de la peau car il génère de nombreuses métastases (foyers cancéreux qui se créent à partir de cellules cancéreuses dans des zones éloignés du foyer initial). Le mélanome peut se situer sur toutes les zones du corps. Il se manifeste soit par une tâche brune, soit par l’évolution accélérée d’un grain de beauté. Il peut être traité par chimiothérapie, immunothérapie ou radiothérapie.

En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un dermatologue. Un dépistage précoce favorise la guérison.

Le traitement des verrues

Une verrue est une légère excroissance de la peau peu esthétique mais généralement bénigne conduite par la présence d’un petit virus de la famille des papillomavirus humain. Elle peut apparaitre sur presque toutes les régions du corps : genou, pied, coude, main, organes génitaux.

Les traitements proposés par le dermatologue, qu’ils soient physiques ou chimiques n’excluent pas une récidive. En effet, ils n’éliminent pas les virus responsables.
Le traitement dépendra de l’âge du patient, du type de verrue et de son emplacement.

Traitements physiques :

  • Traitement à l’azote liquide (cryothérapie) : il s’agit ici de geler et de décoller la verrue en pulvérisant ou en appliquant un coton tige avec de l’azote liquide à une température de – 196°C. Il est souvent nécessaire de renouveler l’opération plusieurs fois pour éradiquer la verrue.
  • Curetage : cette méthode consiste en l’ablation de la verrue manuellement soit par raclage soit par découpe. Un examen de contrôle est généralement préconisé quelques jours après. Le dermatologue décide à ce stade si le curetage est un succès ou si une deuxième intervention s’impose. Ces traitements peuvent nécessiter une petite anesthésie.
  • Laser : pour les verrues plus profondes, l’utilisation du laser peut être préconisée.

Traitements chimiques :

  • Ils sont généralement prescrits par le dermatologue. Ils s’appliquent directement sur la verrue et éliminent la couche superficielle de la peau. Ce traitement ne peut être utilisé si les verrues sont placées au niveau du visage, des organes génitaux ou sur une zone de peau abîmée.

L’eczéma et le psoriasis

L’eczéma et le psoriasis sont des maladies inflammatoires chroniques de la peau, appelées « dermatoses ».

Elles ont de nombreux points communs :

  • Elles ne sont pas contagieuses.
  • Les plaques sont rouges et elles provoquent beaucoup de démangeaisons.
  • Il y’a des phases de crises et de remissions.
  • Elles peuvent avoir un impact psychologique : peur du regard des autres, difficultés sociales, amicales, repli sur soi, etc.
  • De nature souvent héréditaire.

Le psoriasis est une dermatose caractérisée par des plaques rouges recouvertes d’épaisses squames blanches. Elle peut être la conséquence d’un choc émotionnel ou d’une grosse période de stress.

L’eczéma, quant à lui, est une réaction allergique aiguë. Elle se manifeste par de vives démangeaisons et des rougeurs. Votre eczéma aura tendance à se multiplier si vous êtes de nature stressée.

A ce jour, nous ne savons pas guérir ces deux maladies. Cependant des traitements existent qui permettent de limiter les inflammations et atténuer l’inconfort que cela engendre.

Le traitement des grains de beauté

Situé sur le dessus de la peau, il s’agit d’une tache plus ou moins étendue et de forme ovale ou circulaire. La plupart d’entre eux sont bénins, mais certains peuvent être cancéreux (mélanomes) d’où l’importance du dépistage.

Si leur taille, leur couleur ou leur aspect évoluent en 3 mois, cela peut être le signe d’un mélanome. Il est alors indispensable de consulter un dermatologue.

Lorsque nous nous exposons de façon excessive au soleil, sans protection, les grains de beauté peuvent se transformer en mélanome. Avant d’enlever un grain de beauté, l’expertise d’un dermatologue est toujours nécessaire. Il va examiner son apparence pour évaluer son caractère inoffensif ou suspect.

  • Pour des raisons esthétiques, le dermatologue peut les enlever avec un laser qui pulvérise littéralement les taches sans aucune cicatrice. Une séance suffit le plus souvent pour enlever un grain de beauté. Si celui-ci a une racine en profondeur, il peut arriver que l’on doive faire une petite retouche pour l’extraire complètement. Ce traitement se fait sous anesthésie locale.
  • Lorsque le dermatologue suspect un risque de cancer de la peau, il faut dans ce cas recourir à une petite chirurgie pour retirer le grain de beauté. Il va être extrait en totalité afin de le faire analyser en laboratoire. Il subsiste dans ce cas une cicatrice plus ou moins importante.

La chute des cheveux

Également appelée “alopécie”, il s’agit de la chute des cheveux qui s’accélère et qui n’est plus compensée de façon proportionnelle par une repousse. De manière anormale, la chevelure va se raréfier et engendrer “la calvitie”, qui représente l’absence de cheveux sur une zone capillaire. .
Il est prouvé qu’une perte de plus 100 cheveux par jour sur une longue période (plusieurs mois) est considérée comme étant une perte anormale.

Plusieurs facteurs sont à l’origine d’une chute importante des cheveux :

  • Certains régimes peuvent entrainer des carences qui sont à l’origine de la chute des cheveux tels que : manque de fer, magnésium, calcium…
    La dépression et le stress.
  • La ménopause qui s’accompagne de modifications hormonales.
  • La grossesse

Le dermatologue est le spécialiste de la perte de cheveux. Il est le seul a être capable de diagnostiquer le type de chute. Si la cause est d’origine hormonale, il vous orientera vers un endocrinologue ou un gynécologue.

Il existe deux principaux traitements pour pallier à la chute des cheveux :

  • Le premier est une lotion à appliquer pendant 3 mois matin et soir puis à poursuivre si cela fonctionne.
  • Le second se prend en comprimés.

En revanche, quand le stade de la calvitie est atteint, les traitements médicaux ne sont pas suffisamment efficaces. Dans ce cas, un recours à une prothèse capillaire ou des greffes est envisageable.

L’épilation définitive

L’épilation laser produit un faisceau de lumière absorbé par les points sombres, les poils en l’occurrence. Le faisceau va agir sur le poil et son bulbe afin d’en supprimer définitivement la repousse.

Le laser fonctionne mieux avec les poils foncés et épais sur une peau claire (grâce au contraste).
En effet, cette méthode a prouvé qu’elle est particulièrement adaptée aux femmes à peau blanche et aux poils noirs. Un risque de dépigmentation est à noter chez les femmes à peau mate ou noire. D’autre part, les poils parfois trop clairs, femmes rousses ou blondes, ne seront pas absorbés par le faisceau.

Après les séances, la peau est fragilisée et de ce fait il est fortement déconseillée toute exposition au soleil au moins durant 1 mois après la dernière séance ; des taches brunes pourraient apparaitre.

Pour les personnes suivant un traitement à base de photosensibilisant, l’épilation au laser n’est pas recommandée.

Le choix du dermatologue plutôt qu’un institut esthétique est préconisé car non seulement le traitement sera effectué sous contrôle médical. De plus, ces spécialistes de la peau sont former au maniement du laser.

Il faut savoir que l’épilation laser ne met pas à l’abri d’une repousse des poils lié à l’âge. La ménopause, par exemple, engendre des changements hormonaux qui ont alors une incidence sur la pilosité.

Le traitement de l’acné

L’acné est la première cause de consultation chez le dermatologue en France. Non contagieuse et bénigne, elle a pourtant des conséquences psychologiques chez la plupart des patients, car elle atteint le visage.
Il s’agit d’une maladie inflammatoire. En effet, à la base de chaque poil se trouve la glande sébacée. Celle-ci secrète du sébum, dont le rôle est de protéger la peau. Un bouton d’acné apparait lorsque cette glande est bouchée par du sébum trop épais ou en grande quantité.
Très répandue chez les adolescents, elle touche tout de même 25% d’adultes.

Il existe plusieurs types d’acnés :

  • L’acné rétentionnelle : elle se caractérise par une peau grasse et brillante, des points noirs, des pores dilatés, ou encore des points blancs sous la peau.
  • L’acné inflammatoire : elle correspond à un déséquilibre de la flore microbienne. Elle engendre l’apparition de papules (petites tâches rouges) et de pustules (boutons blancs purulents), qui peuvent évoluer vers des kystes ou des abcès.
    Le traitement de l’acné peut être local (nettoyage, sérum anti-acnéique, crèmes) et/ou médicamenteux (antibiotiques, zinc ou hormones).

En cas d’acné forte et qui perdure dans le temps, le dermatologue peut proposer un traitement par isotrétinoïne (Roaccutane). Dans ce cas, il sera nécessaire d’effectuer un suivi médical et psychologique rigoureux.

  • L’acné conglobata et l’acné fulminans : il s’agit des formes les plus sévères et les plus rares. Les pustules évoluent en kystes qui peuvent fusionner et laisser des cicatrices très marquées. L’acné fulminans s’accompagne de fièvre et douleurs dans les articulations. Des nodules (grosseurs anormales) se forment et peuvent se mettre à saigner. Un traitement sous corticoïde est alors nécessaire.

L’acrochordon

C’est une excroissance de la peau, très fréquente et de la même couleur ou à peine plus pigmentée. Communément appelée “tétine”, elle s’apparente à une petite boule de chair. Il s’agit d’une tumeur bénigne inoffensive et non contagieuse qui ne cause aucune complication.

Aucune raison médicale ne nécessite son retrait. Le traitement se fait uniquement pour des raisons esthétiques s’il se situe à des endroits exposés comme le visage ; ou en cas d’inconfort s’il se situe dans une zone de frottement : le rasoir, bretelles, les bijoux, etc.

L’acrochordon peut être traité de différentes façons :

  • Par cryothérapie avec de l’azote liquide
  • Par cautérisation
  • Par chirurgie
  • Par électrocoagulation.

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