L’examen gynécologique annuel
C’est le moment de faire le point avec le gynécologue sur votre contraception, votre cycle menstruel et vos règles, votre sexualité, la relation avec votre/vos partenaire(s), et de discuter d’un éventuel projet de grossesse ou de la ménopause.
L’examen clinique a pour but de dépister les infections sexuellement transmissibles, les cancers du sein ou du col de l’utérus et toute autre pathologie liée à l’organe génitale féminin.
Le déroulement de la visite :
- Le gynécologue vous pose des questions sur votre santé générale et vos antécédents familiaux, votre contraception et votre sexualité.
- L’examen mammaire est systématique après 30 ans. Si nécessaire, il vous prescrit des examens complémentaires.
- Il procède ensuite à l’examen gynécologique et au frottis de dépistage du cancer du col de l’utérus. Si besoin, un prélèvement vaginal ou/et une échographie pelvienne seront également réalisés. Votre médecin sera éventuellement amené à vous prescrire des examens complémentaires.
L’examen annuel est aussi le moment pour vous de poser toutes les vos questions et interrogations liées à votre sexualité, les moyens de contraception.
Le dépistage du cancer du sein
Un examen clinique est recommandé chaque année, dès l’âge de 25 ans, avec votre gynécologue, qui procède à une palpation des seins.
De plus, nos gynécologues vous conseillent de vérifier soi-même de temps en temps :
- l’absence d’une boule ou d’une grosseur sur vos seins ou sous vos aisselles
- une modification de la couleur de peau, une rougeur, aspect peau d’orange
- un changement d’aspect du mamelon ou de l’aréole qui l’entoure : rétractation, écoulement, changement de couleur
- si vos seins changement de forme
Entre 50 et 74 ans, une mammographie est essentielle tous les deux ans. Elle permet de dépister les cancers précoces et de petite taille avant toute apparition de symptôme. Le traitement sera donc moins long, moins lourd et plus efficace. Pendant l’examen, vos seins sont comprimés entre deux plaques, ce qui peut s’avérer gênant ou douloureux, mais cela ne dure que quelques secondes.
Le résultat s’opère en 2 temps. Un premier avis vous est donné le jour de l’examen. Puis, quelques jours plus tard, un autre radiologue donne un second avis pour s’assurer de l’exactitude du résultat initial.
2 ans d’intervalle entre chaque examen peuvent paraître court. Cependant, c’est ce qui permet à 99 femmes sur 100 de survivre à leur cancer.
Se protéger contre les MST
Malgré l’utilisation du préservatif à chaque rapport, il est tout de même important de se faire dépister régulièrement. En effet, il est prouvé qu’environ 18% de la population active sexuellement commet des erreurs d’utilisation du préservatif masculin :
- Mauvaise conservation (dans le portefeuille ou dans la boite à gants de la voiture en plein été, etc.), qui le rend poreux et augmente les risques de déchirure.
- Le liquide pré-séminal est tout autant à risque pour les infections et la grossesse, il faut donc mettre le préservatif dès l’érection. De même, le retrait anticipé est à bannir.
- Bien vérifier la date de péremption
- Palper l’ensemble de l’emballage afin de vérifier qu’il soit rempli d’air. Sinon, cela signifie qu’il est percé.
- Ouvrir délicatement l’emballage sur le côté
- Utiliser le préservatif pour la fellation
Un dépistage régulier permet de savoir si l’on est infecté par une IST depuis peu de temps et donc d’éviter les contaminations en adaptant son comportement et en se traitant. En effet, les IST sont souvent asymptomatiques.
De plus, certaines infections (les papillomavirus par exemple) atteignent des zones qui ne sont pas couvertes par le préservatif.
Le dépistage peut être effectué auprès de son médecin, dans un centre de dépistage, un planning familiale ou une maison médicale.
La contraception
La majorité des contraceptions existantes est conçue pour les femmes.
Les hommes, pour stopper tout risque de procréation, peuvent avoir recours au préservatif masculin, ou faire le choix d’une stérilisation définitive.
Les femmes peuvent avoir recours aux méthodes suivantes :
- Le préservatif féminin
- Les spermicides
- La pilule : progestative ou estroprogestative
- Le stérilet : DIU au cuivre ou le DIU hormonal
- L’implant sous-cutané
- Le patch transdermique
- L’anneau vaginal
- La cape cervicale
- Le diaphragme
- Les progestatifs injectables
- La stérilisation
- La contraception d’urgence
Nos gynécologues vous rappelle que seule l’utilisation du préservatif (masculin ou féminin) protège contre la transmission des IST (infections sexuellement transmissibles).
Le site www.choisirsacontraception.fr a été conçu pour aider les femmes dans le choix de la contraception qui leur conviendrait le mieux. Les méthodes sont classées selon différents critères tels que l’efficacité, absence d’hormones, la fréquence de prise, le prix, etc.